JAHRBUCH DES BERNISCHEN HISTORISCHEN MUSEUMS IN BERN

Sous-titre : Ethnographische Abteilung – XV. Jahrgang 1935
Auteurs : ZELLER  R. / ABEGG  E. / Dr. STAUB  J.
Type d’ouvrage : Ouvrage généraliste ou thématique
Éditeur : Buchdruckerei K. J. Wyss Erben Aktiengesellschaft, Bern,  1936. Broché , in-4, dimensions: 17 x 24 cm
Contenu : 250 p., 2 photos n/b, 41 pl.n/b, 12 dessins, 1 cartes, biblio., très nombreuses illustrations n/b, annexe
Informations complémentaires : édition originale, parution limitée. Ouvrage épuisé devenu fort rare et quasi introuvable, particulièrement intéressant et recherché des collectionneurs pour son étude thématique et approfondie sur la culture des Mende de Sierra Leone. Texte en allemand.
État de l’ouvrage : Très bon état compte tenu de son ancienneté

UGS : Réf. 56/399-[675] Catégories : , Étiquettes : , ,

Description&nbsp

Dans cet “Bulletin” : (N° XV /1935) consacré entièrement à l’ethnologie des Musée historiques bernois à Berne, l’auteur le Dr Jules Staub contribue en grande partie à la connaissance de la culture matérielle des Mende de sierra Leone. Venus du Soudan entre le IIe et le XVIe siècle, les Mende organisées en chefferies traditionnelles croient en un dieu créateur (Ngevo). Leur religion est liée par dépendance à la société du Poro, puissante association secrète chargée de l’initiation des garçons. Les femmes disposent également de leur propre société du nom de Sande, chargée de l’initiation des jeunes filles et de tout ce qu’elles doivent savoir avant le mariage. Ces sociétés servent à initier et éduquer les jeunes dans la connaissance et le respect des règles sociales. Le masque le plus important de la société féminine Sande est le masque Bundu qui représente à la fois les ancêtres et la femme idéale. Ce masque est sculpté par des hommes qui sculptent en dehors du village, dans la brousse et il est porté par des femmes. Ces masques Bundu ont un visage en forme de losange avec un front bombé, placé sous une haute coiffure de forme très élaborée. Le visage émerge d’un large cou plissé d’anneaux circulaires qui se superposent et évoquent des plis adipeux symboles de prospérité. La bouche est petite en signe d’obéissance. Les masques sont noircis avec des feuilles décomposées, puis recouverts d’huile pour avoir une belle patine luisante. Les masques Bundu ont une coiffure sophistiquée, en effet une femme à la coiffure ébouriffée est considérée comme folle ou immorale. Les masques Bundu paraissent lors de la sortie des adolescentes excisées de leur retraite forestière au cours de leur initiation. Ces masques suggèrent des esprits propices à la fécondité et sont portés par des femmes plus âgées ayant atteint un haut grade dans la société Sandé. Le port du masque est un honneur. Les objets du quotidien ( bijoux, peignes, textiles, masques, métiers à tisser, etc) telles que l’attestent les 30 planches d’objets reproduites ici révèlent que même dans leur quotidien, l’art était présent à tout instant.

Information complémentaire

Poids 760 g
Dimensions 17 × 24 cm