Description 
« NIGERIA : Son archéologie et ses débuts »
Les enquêtes menées par Thurstan Shaw au cours des quarante dernières années ont montré que le Nigéria était le pays au patrimoine archéologique le plus riche au sud du Sahara. Une grande partie de ces documents, cependant, sont non publiés ou publiés dans des revues spécialisées dont l’accès n’est pas toujours facile. L’auteur, en touchant toutes les sources disponibles, nous donne ici un aperçu concis, à jour et faisant autorité.
Le livre s’ouvre sur une description des divers environnements présents sur le territoire qui ont déterminé l’évolution de ses habitants et de leur culture. Des découvertes accidentelles ont permis de mettre au jour les superbes terres cuites de la culture Nok et des fouilles archéologiques ont montré qu’elles étaient associées à la première fonte du fer en Afrique de l’Ouest, au milieu du premier millénaire avant notre ère.
Ainsi, les communautés agricoles utilisatrices de fer étaient établies depuis longtemps, il y a quelque huit ou neuf cents ans, ont noué des contacts commerciaux avec le monde islamique. Les sociétés d’Igbo-Ukwu, Ife et Benin ont alors vu le jour avec des institutions centralisées une floraison d’art incomparable, en particulier en terre cuite, en bronze et en laiton.
En conclusion, le professeur Shaw souligne la nécessité d’entreprendre des travaux archéologiques dans le nord du Nigéria, comparables à ceux menés de plus en plus par les Nigérians eux-mêmes, dans le sud du pays.